-- et l'âme dans le silence

se pose enfin--

Les bruits de la nuit

ont la vue lointaine

et leurs gestes sont sourds--

Any Troche

------Dans le repos de la matrice
dans l'entraille des souvenirs
dans le puit du corps de l'esprit
en épousaille au nid de l'âme
la fleur a reprit ses fruits---------

Any Troche

1. "Moins le blanc est intelligent, plus le noir lui paraît bête."

André GiDe

-C'est dingue quand même- nous sommes en train d'inverser notre façon de penser- la conscience de soi l’emporte sur la conscience des règles -

En fait on va dans une hiérarchie privilégiée- celle du créateur de nous même- C'est comme si on avançait déconnecté de soi-même- Dans un monde irréel- un illusoire et pourtant ! Une belle mélodie ! avec ses notes tranquilles- reposées- en saccades si elles veulent et elles se posent bien !

On devient responsable- on est !

C'est le peuple de la fondation !

C'est un monde en dérision- Dans une toute autre réflexion- on se regarde directement- on sort du néant ! on se dématérialise ! A la source ! Bien au chaud dans les couleurs du coeur ! en transparence et en présence-

C'est une sacré responsabilité ! Oeuvrer pour soi !

On comprend des fois les sens fragiles à sombrer dans des folies !

Et la musique est bonne- on trouve de la sérénité à trouver ses propres capacités-

C'est ainsi que le monde doit construire ! En bel Artisan de soi ! Dans les profonds de son propre créateur - et en accord avec l'univers ! En lien dans la matrice ! en battement D'ailes !

Tranquillement solitaire et en solidarité avec tous !

C'est L' U N I T E !!

Ah !!

Any Troche

La branche aux cieux tendus
dans les lieux du passé
à l'arbre qui se fige
vers l'océan contemple
l'éloge du passé-
je me souviens.
et la lumière s'éteint.
le vent me fait frémir
et rien en moi ne sait
si ce n'est pour après
et le pesant du temps
son articulation
dans l'esprit enfoncé
comme de brèves impulsions
de notes qui s'allongent
et puis se fondent.
Deux temps-
La marche est longue
et la loge est lointaine
aux vaillants souvenirs
l'antre est une bohème
le diable a pris le tout
et le bien m'a défait
dans la conscience-
Je suis un avec moi
et bien dans moi
et tout autant
avec les autres-
et pourtant-
l'âme et le corps lié
dans la fraternité
les dualités s'observent
et se veulent
l'un et l'autre s'accompagnent
au désir du plaisir
au rêve de tout voir
au bien de liberté
j'apprivoise-
et l'arbre tient
et la branche s'élève
vers bien d'autres matins
où le corps embrumé
dans les saveurs d'antan
oublie le reste-
L'esprit est à foison
l'ange frappe à ma porte-
au petit matin
je sais que je ne serais plus-
sinon l'un dans l'autre
ou contre l'autre
et tout change-
mariage d'une vie
un enfer de tout temps
un pesant
qui te tient
un fugitif
un leurre-
dans le désir
vague de création
divine-
qui inspire
et aspire
à dépasser le temps
à n'être plus
que magie-
un exil en ces lieux
un fragile
un suspect
un travail de toute oeuvre
et les nausées se posent
dans le silence gracieux
où tout se sait-
une livraison
une lacune
un violon qui grésille
et le rien-
et le corps sâge
se débat
se déshabille
se dit dans son outil
du reste
il ne pense pas-
il prend-
à regarder d'en haut
je rigole-
le frétillement des âmes
et qui se meuvent
et qui rament
dans des gestuelles
éperdus et sans larmes-
elles flottent
et la raison n'est pas-
un simulacre
une étincelle
un brin
le petit brin d'éternité
et qui s'achève-
des jugements
des usurpateurs-
la gestuelles est tout simplement précieuse
et Dieu le sait-
La perversité du désir
l'absolu nécessité de comprendre
avant de s'éteindre-
et nul ne sait-
Demain
je ne serais plus-
et les autres non plus-
du reste---

Any Troche

Je vous dirais bientôt les secrets de cette folie qui me prend dans des oeuvres à lire, des arts à regarder et des aires à écouter.

l'âme est un abime à s'engloutir sans recours dans des ténèbres et les notes ainsi consumées s'élèvent comme un brasier dont la flamme est nouvelle -

Any Troche

A l'agitation où l'esprit fait tempête
L'âme trouve quiétude et demande en requête
au coeur dans le silence et aux sens en repos
où la matière se livre à toutes les conquêtes
et là dans le silence et la langue en repos
le mobile du corps dans l'état qui s''agite
dans la nuit qui s'élance les âmes sont à l'invite
et le flux du matin va venir dans la vague
retrouver les instants des heures qui vous narguent
et qu'il est bon ici d'y poser tout le charme
du flux de ces précieux pour y trouver les armes
au matin qui se lève le coeur rempli de larme
du jour nouveau-

Belle nuitée à tous ceux qui dormez
Tenez vous bien au chaud dans les bras de Morphée

Any Troche

-l'âme est un abime à s'engloutir sans recours dans des ténèbres et les notes ainsi consumées s'élèvent comme un brasier dont la flamme est nouvelle -

Any Troche